Viol, usurpation d'identité et vol : un enseignant risque 10 ans de réclusion criminelle

Auguste Sambou, enseignant en technique d'architecture dans une institution de formation à Dakar est au cœur d'un procès où il risque une peine de 10 ans de réclusion criminelle. Accusé « de viol, d'usurpation d'identité et de vol », sur une étudiante de nationalité étrangère, le jeune homme de 30 ans a comparu devant la Chambre criminelle de Dakar hier mercredi.

Prisonnier dans sa cellule (illustration)

Le mis en cause qui a passé trois ans en détention préventive, a continué de nier les accusations portées contre lui. Selon sa version des faits, il aurait rencontré l'étudiante en question sur Facebook et aurait établi des contacts téléphoniques avec elle.

Par la suite, les deux tourtereaux ont maintenu une communication régulière via l'application WhatsApp. L'accusé a affirmé que la plaignante lui aurait confié les difficultés financières auxquelles elle était confrontée en tant qu'étudiante, en lui disant qu’elle est incapable de payer ses frais de scolarité.

Le sieur Sambou a déclaré avoir suggéré à l'étudiante de se prostituer pour subvenir à ses besoins financiers. Il prétend l'avoir inscrite sur un site de rencontres payant, où elle devait verser mensuellement 30 000 F CFA pour les frais de publication.

À l’en croire, il lui aurait prêté 100 000 F CFA, qu'elle devait lui rembourser dès que sa situation financière s'améliorerait. Cependant, une fois que les choses ont commencé à s'améliorer pour elle, elle aurait mystérieusement disparu, a dénoncé l'enseignant à la barre.

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Quant à l'accusation de vol, le mis en cause a expliqué avoir utilisé des stratagèmes pour récupérer son argent. Il aurait fixé un rendez-vous à l'étudiante et aurait profité de l'occasion pour prendre son téléphone portable afin de l'obliger à le rembourser. Le procureur a requis une peine d'un an de prison ferme à l'encontre d'Auguste Sambou pour usurpation d’identité. En ce qui concerne le vol et le viol qui lui sont reprochés, le représentant du ministère public a requis respectivement une peine d'un an de prison ferme et une peine de 10 ans de réclusion criminelle, renseigne "Les Echos".

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