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Réduire la viande au quotidien : quels changements réels pour votre corps et l’environnement ?

De plus en plus de Français choisissent aujourd’hui de manger moins de viande, ou même de basculer vers une alimentation essentiellement végétale. Cette tendance, parfois motivée par des raisons de santé, parfois par une vraie préoccupation écologique, suscite de nombreuses questions : quels impacts ces changements de régime peuvent-ils avoir, concrètement, sur notre corps et sur l’environnement ?
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Des bénéfices observés pour la santé

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Choisir de consommer moins de viande ou d’adopter une alimentation majoritairement végétale s’accompagne d’effets favorables sur plusieurs aspects de la santé. Parmi les points relevés par de vastes analyses, une réduction du risque de maladies cardiovasculaires ressort nettement, avec une diminution notable des décès liés à ces pathologies, notamment chez les hommes. Les végétariens affichent également des taux d’hypertension et de cholestérol inférieurs à ceux des mangeurs de viande. Autre observation régulière dans les publications scientifiques : l’incidence du diabète de type 2 s’avère moins importante dans les populations végétariennes, une tendance qui s’explique, en partie, par une alimentation enrichie en fibres, en micronutriments et plus pauvre en graisses saturées.

Impact environnemental : un levier indispensable

La production de viande exerce une pression considérable sur les ressources naturelles et l'écosystème mondial. Moins de viande dans les assiettes limite la contribution de chacun à plusieurs enjeux majeurs :

  • émission de gaz à effet de serre ;

  • surexploitation de l’eau ;

  • déforestation ;

  • et disparition d’habitats naturels.

Changer ses habitudes alimentaires au profit d’une alimentation plus végétale aide à préserver la biodiversité et à réduire l’empreinte carbone individuelle.

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L’alimentation végétale, diversité et nouvelles habitudes

Bousculer ses habitudes alimentaires en introduisant davantage de produits végétaux encourage à explorer de nouvelles saveurs, qu’il s’agisse de légumineuses, de céréales complètes ou d’oléagineux. Un régime riche en végétaux ne se résume donc pas à une démarche santé, mais offre aussi la possibilité de repenser son alimentation au gré de ses convictions, notamment sur le bien-être animal.

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Adopter un régime équilibré

Opter pour une alimentation moins carnée suppose une certaine vigilance sur la diversité nutritionnelle, spécifiquement lorsqu’on exclut totalement les produits d’origine animale. L’Anses souligne que des carences en fer, en vitamine B12 ou en iode s’observent plus souvent chez les végétariens et surtout les végétaliens : une supplémentation ou une surveillance régulière des apports s’impose parfois. L’attention doit également se porter sur les apports en vitamine D, oméga-3, calcium et zinc, afin de prévenir tout déficit, surtout chez les plus jeunes, les personnes âgées ou les femmes enceintes.

Ajuster ses pratiques alimentaires, étape par étape

Inutile de changer radicalement du jour au lendemain. Réduire petit à petit sa consommation de viande, intégrer davantage de lentilles, pois chiches, noix ou céréales complètes, puis ajuster son alimentation selon les recommandations de santé publique (notamment pour les apports en vitamines et minéraux), permet de réunir bénéfices individuels et collectifs sans heurts. Privilégier la variété, toujours, reste la règle d’or pour répondre à tous ses besoins nutritionnels.

SOURCE : PasseportSanté

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