Le prix du carburant pourrait augmenter dans les mois à venir. La raison ? La nouvelle redevance sur l’électricité instaurée par l’État sénégalais suscite de vives inquiétudes quant à son impact sur le coût de la vie déjà difficile pour la population.
Cet arrêté, signé par le ministre de l’Énergie et son homologue des Finances, impose une série de taxes aux entreprises du secteur électrique pour financer la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse).
Mais le ministère de l'Energie, du Pétrole et des Mines (MEPM), écarte toute éventualité de hausse du prix de carburant. Au contraire, indique Birame Soulèye Diop, le Gouvernement travaille avec l'ensemble des services pour une baisse des prix des produits pétroliers et de l'électricité, ainsi qu'un meilleur ciblage de la subvention.
Le ministre annonce par contre une baisse des prix des produits pétroliers et de l'électricité
D’après le communiqué, les travaux sont avancés et les résultats vont être partagés dans les meilleurs délais.
Il rappelle que la base légale qui justifie la signature de l'arrêté en question vise à garantir l'autonomie de fonctionnement et l'indépendance de la Commission de Régulation du Secteur de l'Énergie (CRSE), à l'instar des pratiques similaires dans d'autres secteurs comme les télécommunications ou l'électricité au niveau régional, notamment avec l'autorité de régulation régionale du secteur de l'Électricité de la CEDEAO (ARREC).
A l’en croire, la redevance a toujours existé et les opérateurs du secteur de l'électricité l'ont toujours payée depuis la création en 1998, à l'ex-commission de régulation du secteur de l'électricité.
Du fait de l'élargissement de la régulation aux activités de l'aval des hydrocarbures et des segments aval et intermédiaires gaziers, il est apparu légitime d'étendre le paiement de cette redevance aux opérateurs évoluant dans les secteurs nouvellement régulés, indique la même source.