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La commune de Mboro-Sur-Mer, dans la région de Thiès, a été le théâtre d’un accident de la route particulièrement meurtrier, ce mardi matin. Aux environs de 10 heures, trois véhicules de transport en commun (taxis-brousse) sont entrés en collision sur une route secondaire non loin du centre de formation CIFOP. Selon les premiers éléments recueillis sur place, la violence du choc a provoqué la mort de cinq passagers sur le coup, tandis qu’au moins dix autres personnes ont été blessées, dont certaines grièvement. Des témoins parlent d’une scène d’horreur, marquée par la panique et les cris, alors que des habitants ont tenté d’extraire les victimes coincées dans les carcasses déformées des véhicules.
Les secours sont intervenus rapidement. Les sapeurs-pompiers ont procédé à l’évacuation des blessés vers les structures sanitaires les plus proches, pendant que la gendarmerie a sécurisé les lieux et procédé aux premiers constats. Le choc a été tel que plusieurs parties des véhicules ont été projetées à plusieurs mètres. Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais des sources proches de l’enquête évoquent un excès de vitesse, conjugué à un probable défaut de maîtrise de l’un des conducteurs. Une enquête a été ouverte pour établir les responsabilités et vérifier l’état mécanique des véhicules impliqués. Ce nouveau drame relance la question de la sécurité routière sur les axes secondaires, souvent étroits, mal entretenus et dépourvus de signalisation. Dans un contexte où les accidents de la circulation demeurent l’une des premières causes de mortalité au Sénégal, les appels à un renforcement des contrôles et à la sensibilisation des conducteurs se multiplient.
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Le drame survenu à Mboro-Sur-Mer rappelle une fois de plus l’urgence d’un sursaut national face à l’hécatombe routière. Trop de vies continuent d’être fauchées sur les routes sénégalaises, souvent dans l’indifférence générale. Si les causes sont multiples "vitesse excessive, fatigue, surcharge, mauvais état des routes ou des véhicules" les conséquences, elles, sont toujours les mêmes des familles brisées et des communautés endeuillées.