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Fermeture de l’UCAD : le SAES en grève les 6 et 7 novembre

Le SAES proteste contre la fermeture de l'UCAD et annonce un arrêt des activités les 6 et 7 novembre.
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Dans un communiqué, le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) a annoncé une grève de 48 heures les 6 et 7 novembre 2023, en signe de contestation contre la fermeture de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Le bureau national du SAES a spécifié que cette grève implique la suspension de toutes les activités pédagogiques, y compris les cours, les séances de soutenance, et les délibérations, y compris celles associées aux formations payantes. De plus, il a été demandé de cesser toute participation à des activités administratives et réunions pendant cette période.

Le syndicat a également appelé ses membres à immédiatement mettre un terme aux cours en ligne proposés dans toutes les universités publiques.

Le SAES exhorte ses membres à retourner dans leurs universités respectives et à signer des pétitions en vue de convoquer des assemblées de facultés, dans le but de réclamer la réouverture immédiate et la sécurisation des campus.

Dans le cadre de son plan d'action, le SAES encourage les coordinations locales à organiser des marches suivies de points de presse sur les différents campus le lundi 6 novembre 2023 à 10h, afin d'exprimer leur opposition à ce qu'ils considèrent comme une « forfaiture savamment organisée ».

Le syndicat annonce également que la Conférence nationale des sections est prévue pour le samedi 11 novembre 2023 à l'Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), dans le but d'intensifier leur lutte.

Le SAES a exprimé sa préoccupation sur la situation actuelle dans les universités et a appelé l'opinion nationale et internationale à prendre conscience de la situation jugée « inacceptable ».

Le syndicat a également encouragé ses membres à rester mobilisés pour défendre vigoureusement l'enseignement supérieur.

Le SAES a clairement rejeté l'argument de la rénovation des infrastructures sociales, qu'il considère comme un alibi utilisé par les autorités pour justifier l'absence de préparation à la reprise des cours en présentiel, malgré les efforts déployés par les enseignants-chercheurs.

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