La santé du marabout chroniqueur se dégrade de plus en plus, à cause de la grève de la faim qu'il observe depuis que le procureur s’est opposé à la liberté provisoire. Le chroniqueur de Walf TV a été évacué, selon son avocat, Me Moussa Sarr, depuis vendredi dernier au service de réanimation de l'hôpital Principal de Dakar.
En grève de la faim, l’état de santé de Cheikh Bara Ndiaye s’est empiré. Il a été admis en réanimation de l'hôpital Principal de Dakar.
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Arrêté pour appel à l’insurrection et d’organisation de manifestations interdites, d'autres charges viennent d'être incluses dans le dossier. il est visé pour les chefs de prévention d’association de malfaiteurs terroristes, appel à l’insurrection, à la violence à la haine, atteinte à la sûreté de l’Etat, complot contre l’autorité de l’Etat, détention de substances explosives en vue d’une utilisation sur les biens publics ou intéressant la chose publique dans le but de compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles politiques graves.
Cheikh Bara Ndiaye fait partie des personnes identifiées comme souteneurs du parti Pastef et reste un acteur majeur dans l’instrumentalisation des manifestants à s’adonner à des actes de pillages et de saccages des biens publics et privés.
Leurs objectifs, selon la police, est «de saper l’autorité de l’Etat et de semer le chaos dans le pays, dans le but d’influer sur le verdict prononcé contre leur leader, Ousmane Sonko, afin de lui éviter d’aller en prison».
La police a indexé dans son enquête, Cheikh Bara Ndiaye, comme un des principaux instigateurs des manifestations à Dakar et dans plusieurs villes du Sénégal. L’enquête note qu’il remettait de l’argent à ses poulains El Hadji A Loum,
B. Diokhané et Pape Aly Loum (arrêté et placé sous mandat de dépôt) pour la confection de cocktails Molotov, tout en leur dictant la stratégie à adopter. Il était, souligne la police, derrière les attaques des magasins Auchan, les installations du Brt. Pire, mentionne la police dans son enquête, «il invitait les jeunes à envahir le centre-ville pour se diriger au Palais pour obliger le Chef de l’Etat à quitter le pouvoir.