En Guinée, Doumbouya déconne

La Guinée est en pleines dérives autoritaires.

Le colonel Mamady Doumbouya

Mamady Doumbouya n'a pas changé cette donne qui est le lot quotidien des Guinéens. De Sékou Touré à Alpha Condé chassé le 5 septembre 2021. Les militaires s'étaient engagés à respecter la liberté de la presse. Mais depuis mai 2023, les atteintes se multiplient: réseaux sociaux et radios privées coupés, sites d’information interrompus ou suspendus durant plusieurs mois sans explication, journalistes agressés ou arrêtés sur le terrain, rapporte un communiqué de Reporters Sans Frontières (Rsf).

Cette Ong de défense des droits des journalistes, demande aux autorités guinéennes « de mettre instamment » un terme à la série de mesures de restriction prises à l'encontre de certains médias privés, dénonçant des « atteintes à la liberté de presse d'une ampleur considérable ».

La presse souffre donc sous Doumbouya comme d’autres secteurs qui broient du noir. Les piliers de la démocratie sont à terre. L’opposition est presque inexistante, la Société civile inaudible, la Justice très molle. De mal en pis. Le désespoir s’installe.

« Ces opportunistes sont prêts à faire feu de tout bois pour masquer leur illégitimité et leur incurie. Mamadi Doumbouya n’est rien d’autre qu’une mitraillette. Il n’a pas sa place dans le concert des Nations. L’opposition devrait hurler et d’une seule voix pour dénoncer cette insoutenable imposture. », dénonçait l’écrivain Tierno Monenembo.

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