Lundi, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a exprimé son désaccord avec l'option militaire prônée par la CEDEAO. Dans un entretien accordé à plusieurs médias et relayé par Apanews, le chef d'État turc a vivement critiqué la décision de l'organisation communautaire.
Dans le contexte actuel, la possible intervention militaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Niger pour rétablir l'ordre constitutionnel continue de susciter des inquiétudes à l'échelle internationale. Les réactions se multiplient et plusieurs voix s'élèvent pour mettre en garde contre les répercussions d'un tel scénario.
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« Je ne trouve pas juste la décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest d’intervenir militairement au Niger. À la suite de cette décision, le Mali et le Burkina Faso ont également averti qu’une telle intervention militaire au Niger reviendrait à leur faire la guerre. Une intervention militaire au Niger signifierait que l’instabilité s’étendrait à de nombreux pays d’Afrique », a-t-il déclaré.
Erdogan espère que « la paix sociale et la stabilité seront rétablies au Niger dès que possible et que le peuple nigérien protégera la démocratie et organisera des élections dès que possible. En tant que Türkiye, nous continuerons à soutenir le peuple nigérien, un pays ami et frère ».
L'opposition du président Erdogan à cette initiative de la CEDEAO reflète une préoccupation grandissante au sein de « la communauté internationale ». Les observateurs craignent que l'intervention militaire ne déclenche une série d'événements imprévisibles et n'aggrave encore la situation au Niger.