"La Section de recherche de la gendarmerie mène une enquête pour identifier toutes les personnes impliquées dans cette affaire de fraude en vue d’éventuelles poursuites pénales", lit-on dans le document.
Le ministère de l’Education nationale a annoncé, vendredi, l’ouverture d’une enquête par la Section de recherche de la Gendarmerie pour identifier toutes les personnes impliquées dans l’affaire de fraude au bac signalée au centre d’examen de Pékesse, dans l’Académie de Thiès.
Le ministère précise que les éléments constitutifs du dossier en sa possession ne permettent pas d’évoquer une fuite d’épreuves ou de corrigés, mais "plutôt d’une tentative de fraude organisée et qui a mal tourné".
Il rappelle qu’un groupe d’élèves a été surpris par les surveillants en train de consulter un corrigé d’un des sujets de l’épreuve de philosophie dans leurs téléphones portables, ce jeudi 29 juillet 2021 au centre du lycée de Pékesse (Inspection d’Académie de Thiès).
Le sujet a été traité par un complice à distance et partagé dans un groupe WhatsApp dénommé "Team Pékesse".
"Il s’agit de 15 candidats libres, tous provenant de Pikine et de Guédiawaye. Ils se sont inscrits au centre académique de l’Orientation scolaire et professionnelle (CAOSP) de Thiès. Ces candidats âgés entre 19 et 25 ans ont tous reconnu les faits et vont passer devant la commission de discipline conformément aux textes en vigueur", fait savoir le ministère.
L’Office du Bac et les services du ministère de l’Education nationale se sont organisés pour sécuriser tout le processus du déroulement des épreuves et préserver la fiabilité et la validité du diplôme, rassure la tutelle.
Ils ont demandé aux candidats "de garder leur sérénité et de rester concentrés sur leur objectif principal : la réussite au bac dans l’effort et le mérite".