Hivernage : les belles prévisions de l'Anacim pour 2022 !

Les pluies de cette année ont des chances d’être précoces et abondantes.

Saison des pluies

La pluviométrie devrait être précoce cette année. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) la prévoit même pour la fin de ce mois de mai sur la plus grande partie du pays, alors que dans la partie Sud-est du territoire, des pluies plus ou moins importantes ont été enregistrées.

Mieux encore, cette année, contrairement à ce qui a été noté ces deux dernières années, on ne devrait pas craindre de pauses pluviométriques importantes, susceptibles de causer des problèmes notamment aux cultures et au bétail.

Les fonctionnaires de l’Anacim ont présenté hier, au cours d’un atelier de diffusion et de partage, des prévisions saisonnières pour l’hivernage 2022. Oumar Konté de l’Anacim et Bakary Faty de la Dgpre ont déclaré que la saison des pluies de cette année sera précoce sur une bonne partie du territoire, et qu’outre les faibles risques de longues pauses de sécheresse, on avait un risque élevé d’évènements pluviométriques intenses.

Cette situation pourrait conduire à des inondations, qui pourraient porter préjudice aux populations et aux cultures. Les fonctionnaires de l’Ancim recommandent donc aux différents acteurs du monde agricole de prendre des « dispositions pour constituer des stocks alimentaires et anticiper sur la disponibilité ». D’autre part, il serait préférable à leurs yeux, de privilégier des «cultures tolérantes aux inondations et des variétés à cycle court». Cela, sans compter des produits de lutte contre les sauterelles et autres acridiens. Mais dans les villes également, des mesures de précaution devraient être prises. Car en dehors de Tamba et Kolda, toutes les grandes villes seraient susceptibles de subir des inondations. Sans compter des risques de maladies hydriques pour les gens.

ADVERTISEMENT

L’intérêt de la prévision est juste de faire en sorte que ce qui est recommandé pour les cultures, ne vienne pas nuire aux bestiaux.

Ainsi, la précocité de l’installation des pluies, si elle va fournir du pâturage en abondance, pourrait aussi s’avérer propice aux maladies zoo-sanitaires, sans parler de risque de conflits si les agriculteurs venaient à semer sur des espaces de pâturage. Il ne faudrait pas non plus négliger des risques de noyade pour le bétail dans certaines zones où l’eau serait trop abondante. De plus, l’utilisation de produits phytosanitaires par les agriculteurs, pourrait intoxiquer des animaux si des mares étaient contaminées.

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT