Beaucoup d’incertitudes, du désordre, une confusion propre aux actions d’éclat. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) a bien nommé les choses. Elle "condamne vigoureusement une "tentative de coup d'Etat."
Coup d'Etat, tentative de coup d'Etat ou séquestration. Qu'importe le mot utilisé, le Niger vit des heures graves.
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Elle "somme" les auteurs à libérer "immédiatement et sans condition" le Président. Mohamed Bazoum était certes élu démocratiquement mais il se savait menacer. Il savait son pouvoir fragile. Il a été secoué.
Le nouveau pouvoir au Niger avait été très tôt secoué à l’aube de l’arrivée du nouveau dirigeant. Il avait vacillé avant même son investiture, en 2021. Des tirs à l'arme lourde, en pleine nuit du 30 au 31 mars.
Arrestations de plusieurs personnes et reprise de la situation en main. Le président avait ensuite fait le ménage au sein de sa sécurité rapprochée.
Une purge pour espérer ainsi se prémunir de tout nouveau « mouvement d’humeur ». Ça ne suffisait pas. Les événements actuels montrent un échec.