Invité sur le plateau de 7TV, Idrissa Seck a d'abord réagi à l’annonce du président de la République, Macky Sall, de ne pas se représenter en 2024. L’ancien Premier ministre s’est joint au concert de félicitations à l’endroit du chef de l’Etat. Mais interpellé sur la question d’une élection présidentielle libre, transparente et inclusive, Idrissa Seck a dit que son souhait est que tous les candidats sans exception participent à la Présidentielle de 2024.
Cependant, évoquant le cas Ousmane Sonko, le Président de Rewmi affirme : « Je prie que pour qu’il sorte de ses ennuis judiciaires et qu’il puisse se présenter. Mais si une décision de justice s’abat sur lui, le lui demande également de l’accepter. Il est jeune, « Naa toog xaar » (il n'a qu'à attendre les prochaines élections). On ne peut pas avoir un traitement différent devant la justice tout simplement parce qu’on est chef d’un parti politique. Un État de droit ne fonctionne pas comme ça. Dans ce cas, on peut ouvrir les portes des cellules et libérer tous les prisonniers. Ou qu’on fasse une loi qui exempt tout chef de parti de poursuites judiciaires », a-t-il indiqué dans un entretien avec 7TV ce mardi.
En tout état de cause, celui qui se proclame « chef de l’opposition », a rappelé que des milliers de Sénégalais sont actuellement dans les prisons, pour avoir été condamnés. Mieux, a-t-il indiqué, "chaque jour que Dieu fait, les décisions de justice font l'objet de controverses dans de grands pays comme la France ou les États-Unis, mais elles sont tout de même exécutées ».