«Nous avons reçu hier à travers Birame Souleye Diop, vice-président chargé des structures, une notification du décret de dissolution du parti Pastef», a confirmé Ayib Daffé, secrétaire général par intérim de Pastef.
Comme annoncé il y a quelques jours, Pastef compte attaquer cette mesure administrative : «Nous sommes en train de nous pencher sur cette question-là avec nos avocats. Toutes les voies de recours seront empruntées», indique le député.
Le ministre de l’Intérieur, dans son communiqué de presse du lundi 31 juillet, a déclaré que Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels. Ce qui a entrainé, soulignait-il dans son document, de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés.
«Suite à ces événements qui constituent un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques et conformément aux dispositions de l'article 4 de la Constitution et de l'article 4 de la loi n° 81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89- 36 du 12 octobre 1989, le parti politique PASTEF est dissous par décret N° 2023-1407 du 31 juillet 2023», disait-il dans son document de presse.