Face aux journalistes, le président révèle les participants au dialogue : « Les acteurs politiques, tous les candidats, l’opposition, le pouvoir, la société civile, les partis politiques » fait savoir le président de la République.
Le président de la République tient à son dialogue rejeté par la plus grande partie de l’opposition surtout dite radicale.
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Parlant de la libération du leader de Pastef et de son second, le président Macky Sall donne des gages. « Le candidat peut bénéficier de liberté provisoire pour participer au dialogue. Il est de ma responsabilité de penser au pays. Je ne suis pas contre la libération d’Ousmane Sonko » fait-il savoir. Il fait savoir qu'il veut instaurer un climat d'apaisement pour le bien du Sénégal.
"Le pays doit pouvoir enjamber, faire preuve de pardon et de réconciliation. Et dans cette perspective là il ne faut écarter aucune personne. Dès lors qu’on peut arriver à l’effacement de faits, bien sur toutes les personnes arrêtées dans ce cadre, pourront bénéficier de ces mesures de clémence, de pardon et de réconciliation nationale", a laissé entendre le président Macky Sall.
En termes plus clair, le président fait savoir que les candidats ont exprimé leur souhait de répondre au président de la République. « Je ne connais pas de candidat qui n’est pas apte à répondre au dialogue. Il faut tenir compte des avis de tout le monde. Seul le dialogue peut nous permettre de dépasser cette situation.
"Il n’y a aucune objection (Pour Sonko) je vous ai dit que je regarde le pays. Je ne regarde pas les personnes. ma responsabilité aujourd’hui c’est d'être chef de l’Etat, le garant de l’unité nationale. Au-delà des diversités politiques, des positions politiques ou politiciennes, il y a ce ciment sur lequel je dois veiller. Le ciment de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire national. C’est de ma responsabilité première. Si nous devons passer par une loi d’amnistie, oui.", rappele le Chef de l'Etat.