Sénégal

Pour un jumelage de l'élection présidentielle et des législatives en 2024 [Opinion du Contributeur]

Dans un document parvenu à notre rédaction, mardi 04 juillet 2023, et intitulé « Pour un jumelage de l'élection présidentielle et les élections législatives en 2024 », Amadou Bassirou Ndiaye, président de la Coalition JUSTE, a motivé sa réfléxion par la nécessité de « rationaliser les dépenses publiques » et d'éviter une « léthargie de l'Assemblée nationale » sur plusieurs mois au cas où le président nouvellement élu ne serait pas issu de la majorité de l'actuel Chef de l'État. Ci-dessous et in-extenso, sa contribution.

Un homme vote pour les élections législatives, dans un bureau de vote à Dakar, au Sénégal, le dimanche 31 juillet 2022 (Photo AP-Leo Correa)

Pour permettre au Président qui sera élu de gouverner, nous proposons le jumelage de l'élection présidentielle et des élections législatives dans la même année 2024.

Depuis 2012, le Sénégal a organisé 11 élections; 11 élections en 11 ans, C'est trop !

Rationaliser les dépenses publiques et jumeler l'élection présidentielle et les élections législatives participent à la bonne gouvernance tout en donnant à l'exécutif du temps pour prendre en charge la satisfaction des besoins élémentaires des populations sans penser à la prochaine élection.

De plus, en l'état actuel de notre législation, l'Assemblée nationale ne pourra être dissoute qu'au bout de deux ans d'exercice et rien ne permet de dire que le prochain Président élu sera de la majorité actuelle. Ce qui entraînera de facto, une léthargie du mois d'avril à septembre 2024 si la majorité parlementaire est différente de celle du Président de la République nouvellement élu.

Alors pourquoi ne pas jumeler l'élection présidentielle et les élections législatives en 2024 ?

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À quelle date ? En février ou en octobre 2024, deux ans juste après l'installation de l'actuelle Assemblée !

Ainsi, cela permettra de légiférer sur les recommandations fortes du Dialogue national notamment celles exprimées par la Commission Economique et sociale déclinées par le gouvernement dans ces projets à déposer à l'Assemblée nationale.

Effectivement, il est constant que les consensus politiques ne sont durables que dans une société où la création de richesses et d'emplois, la prise en charge globale de l'avenir de la jeunesse sont les garants de la stabilité socio-économique.

Donc, Il nous faut régler des préalables qui ne se résument pas qu'aux recommandations fortes du dialogue national, je veux dire dialogue politique.

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Amadou Bassirou NDIAYE

Président du Mouvement politique Bokk Defar Sénégal

Président de la Coalition politique JUSTE

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