Quand Niasse applaudit dans le vide…

L’Alliance des Forces de Progrès (Afp) est sans doute un cas d’école. Son leader, avec des soutiens conséquents, est aux antipodes du principe selon lequel la première vocation d’un Parti politique est la conquête et la conservation du pouvoir.

Moustapha-Niasse

Aujourd’hui, cette profession de foi bien partagée, est mise entre parenthèses. Même si l’intérêt supérieur de la nation est mis en exergue, tout porte à croire qu’une telle option obéit à des calculs politiciens, dans un contexte très compliqué de compagnonnage.

Niasse va donc soutenir Macky qu’il a aidé -dans la forme- de choisir Amadou Ba champion de la coalition Benno Bokk Yakaar. Oui, dans la forme uniquement car il est clair que l’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pas pesé lourd dans le choix de Sall. Tout comme le Parti socialiste qui a décidé aussi de se passer d’élection présidentielle après 2019.

L’appel retentissant du 16 juin 1999 de Niasse, avec l’engouement qui s’ensuivit, s’est sensiblement effrité. Après deux présidentielles infructueuses mais honorables, Moustapha Niasse s’est résolu à jeter l’éponge, entraînant son Parti, dans son choix problématique. Les dés sont jetés pour la disparition de l’Afp depuis longtemps.

Malick Gakou qui était le successeur logique de Niasse à la tête de l’Afp, a pris ses responsabilités, entraînant des pans entiers. Ironie du sort, Alioune Sarr l’un des responsables de ce qui reste de l’Afp a défié son leader et la ligne de sa formation politique. Niasse lui, applaudit…dans le vide.

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