Ils sont poursuivis pour actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou à enfreindre les lois. À noter que les 11 avocats qui se sont constitués pour la défense des mises en cause avaient plaidé la liberté provisoire pour les 20 accusés lors de l’audience tenue ce 8 novembre. Une requête rejetée par le procureur et le tribunal.
La défense a fustigé le renvoi de l’audience. Selon Me Babacar Ndiaye, pour des questions de convenances, ces personnes ne méritent pas d’être en prison car elles ont été arrêtées pour leurs ambitions politiques. « Le Sénégal est privé de ses forces productives. Il faut leur accorder la liberté provisoire. Ils sont arrêtés arbitrairement depuis huit mois. Ils sont régulièrement domiciliés », a précisé Me Ndiaye.