800 kg de cocaïne saisis : les premiers éléments de l'enquête

L'on en sait un peu plus sur les 800 kilos de cocaïne saisis par la Marine sénégalaise dans la journée du dimanche dernier.

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A travers un communiqué rendu public hier, par la Direction des relations publiques des armées (Dirpa), la saisie de 805 kg de cocaïne a été faite sur un navire au large de Dakar par la marine sénégalaise. La même source, a expliqué que ladite saisie de poudre blanche a été réalisée dimanche par un patrouilleur de haute mer du nom de "Kédougou" de l'armée à 335 km au large de la capitale dakaroise. La valeur marchande tourne autour de 64 milliards F CFA.

Selon des informations, 7 personnes ont été interpellées à bord de la navire lors de cette opération. Elles sont entre les mains de l'Unité mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC), une entité de la Subdivision des Douanes de Dakar Port. Il s'agit de trois Gambiens, 3 Ghanéens et un Italien.

D’autres sources proches de l’enquête ont précisé que la drogue a quitté la Gambie. Elle devrait faire l’objet de transbordement en haute mer, histoire de mettre la drogue dure dans un autre navire qui a quitté un pays d'Amérique latine. Le navire était conduit par le commandant de bord de nationalité gambienne, dépeint comme un professionnel.

Les deux navires procèdent au transbordement d'une vingtaine de sacs en sisal, bourrés de cocaïne, embarqués dans le bateau en provenance de Banjul. La manœuvre exécutée, le navire "voyou" en provenance d'un pays d'Amérique latine vide les lieux et disparaît des eaux internationales. Le navire battant pavillon gambien et portant enseigne, « Mamsini Sonko Faye Banjul » prend le sens inverse. Mais le navire n'aura pas le temps de s'introduire dans les eaux gambiennes qu'il sera intercepté par la Marine sénégalaise.

Depuis lors, les 7 suspects font l'objet d'audition entre les mains des éléments de l'unité mixte de contrôle des conteneurs (UMCC). A l’issue de cette enquête, les suspects seront remis entre les mains des enquêteurs de la Direction de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis). Ils vont continuer la procédure, avant leur déferrement au parquet.

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