Après la fermeture des trois "Tanganas" [gargote] de la prison du Camp pénal le 05 mai 2022, le Frapp (Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricain) annonce que le directeur de la prison du Camp pénal a été affecté suite à la campagne menée par leur mouvement pour que les détenus puissent recevoir leurs repas en provenance de leurs familles.
Une décision qui suit la fermeture de gargotes dans la prison et dont les détenus se sont pleins entre autres doléances.
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Selon le Frapp, il y avait trois "Tanganas" dans la prison du Camp pénal avec « lesquels l’administration pénitentiaire du Camp pénal entretenait un business au détriment des détenus de la prison ». « Interdisant de recevoir des repas de leur famille sous prétexte de coronavirus, interdisant la vente d’œufs dans la boutique de la prison et préparant des repas à la qualité douteuse, l’administration pénitentiaire imposait ainsi aux détenus d’acheter des omelettes dans les trois Tanganas. Ces gargotes versaient 5.000 FCFA par jour à l’administration pénitentiaire, soit 15.000 FCFA par jour, 450.000 FCFA par mois », révèle le Frapp.
À travers un communiqué, le secrétariat exécutif national du FRAPP rappelle que l’objectif n’a jamais été de faire affecter le directeur de la prison mais de permettre aux repas des détenus d’entrer dans la prison. Et il l’exige toujours. Pour le FRAPP, même si le directeur de la prison du Camp pénal est affecté et que le chef de cour et son adjoint qui supervisaient ce business des TANGANAS sont encore là-bas, cela ne changera absolument rien à la situation des détenus.
Le directeur de l’administration pénitentiaire doit permettre l’entrée des repas des détenus et améliorer les repas servis aux détenus