La CAP dévoile les vraies raisons de l'arrestation de Pape Alé Niang

La coordination des associations de la presse (CAP) a révélé les vrais motifs de l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang.

Le journaliste Pape Alé Niang

Le journaliste Pape Alé Niang est poursuivi pour divulgation de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale ; appel à la subversion ; recel et diffusion de documents administratifs estampillés secret et propagation de fausses nouvelles. Les articles 60, 80 et 363 du Code pénal sont visés.

La Cap a levé un coin de la voile sur l’arrestation du patron de Dakarmatin. En effet, Pape Alé Niang a également été entendu sur la mort de François Mancabou et ses « lives » sur le Général Moussa Fall. Ce qui laisse dire à la Cap que le journaliste « était traqué ». « Un plan a été ourdi contre lui pour le mettre aux arrêts », a fait savoir Aminatou Mohamed Diop, porte-parole du jour de la CAP. « Ils ont juste attendu le moment opportun pour lui coller un motif. Le secret de défense a donc été fomenté », ajoute-t-il. Aminatou Mohamed Diop de rappeler : « Il (NDLR : Pape Alé Niang) est incarcéré pour trois infractions pour lesquelles quatre articles ont été visés. PAN n’est pas entendu sur le rapport de la gendarmerie. Les poursuites ne concernent pas en réalité les accusations pour lesquelles il a été arrêté manu militari ».

Le 9 novembre au soir, après trois jours en garde à vue, Pape Alé Niang a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction. L’éditorialiste-star du web sénégalais, qui délivrait depuis des années (en wolof) des vidéos critiques envers le régime de Macky Sall, a été mis en cause par la justice pour différents délits qui donneraient presque l’impression qu’il préparait un attentat terroriste.

Il a passé sa première nuit à la maison d’arrêt de Sébikotane. Depuis son arrestation, le 6 novembre, la Coordination des associations de presse (CAP) est vent debout. Pour la libération de leur confrère, la Coordination des associations de presse (CAP) compte dérouler un plan d’action.

L’instance a organisé vendredi dernier une marche virtuelle. Un conseil des médias est prévu mercredi prochain et une marche nationale vendredi 18 novembre. Il a été décidé de faire un édito commun pour faire savoir à l’opinion que le monstre est revenu et qu’il renaît de ses cendres.

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