La dame habitant l’unité 12 Parcelles assainies s’était rendue au Centre de santé Nabil Choucair pour se soigner. Et sur place, le médecin décèle des signes d’une femme qui a accouché récemment. Interrogée à ce propos, elle dit au médecin avoir accouché à son domicile d’un bébé qu’elle a laissé là-bas. Sans tarder alors, le médecin saisit les limiers de la Police de l’Unité 22.
Célibataire âgée de 25 ans, Kh. Diouf croupit actuellement à la citadelle du silence pour infanticide, recel de cadavre et délit de fuite. Selon L'As quotidien, les faits remontent à la semaine dernière.
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Ainsi les hommes du Commissaire Kébé descendent au centre de santé Nabil Choucair pour cueillir Kh. Diouf. Devant les enquêteurs, Kh. Diouf passe aux aveux. Elle déclare avoir accouché à son domicile et qu’elle a abandonné le nouveau-né dans sa chambre. Les limiers la conduisent à son domicile pour vérifier ses dires. Les flics tombent des nues lorsqu’ils découvrent le corps du nouveau-né de sexe féminin en état de décomposition avancée, enveloppé dans un sachet en plastique de couleur noire enfermée dans une commode.
Les limiers câblent les sapeurs pompiers pour évacuer la dépouille à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand -Yoff (Ex Hoggy) pour les besoins de l’autopsie, alors que Kh. Diouf est placée en garde à vue. Sa tutrice a confié aux limiers que sa nièce n’a jamais voulu qu’on parle de sa grossesse. Elle en a eu des soupçons lorsque Kh. Diouf a été conduite au Centre de santé Nabil Choucair. Car une odeur nauséabonde provenait de sa chambre.
Elle précise avoir appelé au téléphone la mère de Kh. Diouf pour l’informer. Pourtant le petit ami de la mise en cause déclare avoir remis en permanence de l’argent à sa dulcinée pour des consultations prénatales. Au terme de sa garde à vue, Kh. Diouf est envoyé en prison.