A.S, mariée à un émigré établi en Italie et mère de 6 enfants ne manque pas d’ingéniosité. Tombée enceinte d’une relation adultérine avec son amant de jardinier de 27 ans, elle a usé de subterfuges pour justifier son adultère.
A.S qui a contracté une grossesse suite à une relation adultérine, fait accuser son jardinier et le fait emprisonner.
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Pour ne pas se faire répudier par son mari « Modou-Modou », la dame âge de 37 ans invente un viol pour justifier sa grossesse, en accusant son amant jardinier.
Après avoir constaté qu’elle est à six mois de grossesse confirmée par une sage-femme du centre de santé de Thiadiaye, A.S décide d’abandonner le domicile conjugal en quittant ses enfants et beaux-parents pour se rendre chez sa mère à Vélingara.
Une fois chez sa maman, elle confie à cette dernière qu’elle a peur de se faire répudier. Avec sa mère, elle décide d’user de subterfuge bien huilé pour accuser son amant jardinier de viol, relate L’Obs. Et sans tarder, sous les consignes de sa maman, elle retourne àThiadiaye pour porter plainte contre le jardinier qu’elle accuse de l’avoir violée, alors qu’elle revenait de la forêt à la recherche de bois mort.
Interpellé, le jardinier est placé sous mandat pour viol suivi de grossesse. L’amant a croupit deux ans en prison. Lors de son jugement hier, le jardinier avoue avoir entretenu des relations sexuelles avec A.S et que cette dernière était toujours consentante de toutes les trois injonctions sexuelles qu’ils ont entretenues et dont les deux premières ont eu lieu dans son jardin.
Il précise que A.S à qui il faisait des cadeaux, dont des seaux d’oignons, est sa petite amie. Allant plus loin dans sa défense, le jardinier déclare que c’est parce qu’elle a contracté une grossesse, issue de leurs relations adultérines, alors qu’elle est dans les liens du mariage, que sa copine a voulu lui faire porter le chapeau.
A.S. a été enfoncée par les déclarations des témoins. Ils soutiennent tous à la barre qu’elle bénéficiait des largesses de son amant jardinier dont elle ne quittait jamais le lieu de travail.
Au terme des débats d’audience, le procureur a requis l’acquittement du jardinier. Un réquisitoire bien suivi par la chambre criminelle de Mbour.