Le match d’ouverture entre le Qatar et l’Équateur avait donné le ton. Alors que le match entre l'Angleterre et l'Iran a duré 117 minutes et 16 secondes hier soir et que l'on a pu voir 9 minutes de temps additionnel entre les USA et le Pays de Galles ou encore huit minutes entre le Sénégal et les Pays-Bas. On connaît désormais la raison pour laquelle les arrêts de jeu sont aussi importants dans cette Coupe du monde : cette décision s'inscrit dans une volonté de la FIFA.
Depuis le début de la Coupe du monde 2022, le temps additionnel des matches est rallongé de près de quinze minutes. Une nouveauté expliquée par des directives de la Fifa.
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Certains dénoncent la nouveauté et plaignent des joueurs usés physiquement. D’autres l’encouragent et saluent l’augmentation du temps de jeu effectif.
Ces longues minutes de temps additionnel traduisent une volonté de la Fifa, exprimée vendredi par Pierluigi Collina. « On veut éviter les matches à 42, 43, 44 minutes de temps effectif, avait alerté le président de la Commission des arbitres de l’instance. Donc les temps de remplacements, de penalty, de célébrations, de soins médicaux ou bien sûr de VAR, devront être compensés. »
L’arbitre néerlandais, Danny Makkelie, avait lui aussi prévenu : « Vous pouvez vous attendre à des mi-temps plus longues. C’est l’un des sujets dont nous avons parlé. Il ne sera pas étrange de voir six, sept, huit minutes de temps additionnel. »
En avril dernier, le président de la Fifa, Gianni Infantino, avait assuré penser à augmenter le temps de jeu effectif des matches. « Je pense qu’on doit avoir une réflexion sur le temps de jeu effectif, dans la mesure où il y a du temps qui est perdu lors d’un match, avait-il précisé au micro de beIN Sports. Si on demande aux spectateurs de payer leur billet ou d’acheter un abonnement pour regarder 90 minutes de football et qu’un match dure 50 minutes, il y a quelque chose qu’il faut revoir. »
Conséquence : avec 117 minutes et 16 secondes jouées, la rencontre entre l’Angleterre et l’Iran est devenue la plus longue, hors prolongation, en Coupe du monde depuis qu’Opta analyse la compétition (1966). Lundi, Mehdi Taremi (102’30’’) et Davy Klaassen (98’17’’) ont inscrit les deux buts les plus tardifs – toujours sans compter la prolongation – de l’histoire du Mondial. Des records qui pourraient encore être effacés d’ici la fin de la compétition.