Clap de fin pour T. D, l'étudiant en Master 1 à la Faculté des Sciences, qui dépouillait ses "camarades" de leurs ordinateurs portables à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Il a été arrêté, ce samedi 19 juillet 2025, par les agents du commissariat du Point E. Le mis en cause, envoyé à Rebeuss, aurait dérobé six ordinateurs appartenant à des étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) ainsi que de la Bibliothèque universitaire. Le suspect, un habitué du campus, s’introduisait dans les salles de lecture et profitait d’un moment d’inattention pour s’emparer des ordinateurs.
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Son modus operandi
Sur place, il s’arrangeait pour tisser des liens de confiance avec ses cibles, toutes détentrices d’ordinateurs portables. Cette proximité instaurée lui permettait d’obtenir la garde temporaire des appareils, sous prétexte d’un besoin immédiat ou d’une absence momentanée. Profitant de cette aubaine, le jeune homme disparaissait ensuite sans laisser de traces, filant à l’anglaise avec les ordinateurs volés. Lors de son audition, l’étudiant en master 1 a reconnu sans ambiguïté l’ensemble des vols d’ordinateurs, expliquant qu’il profitait de la négligence de ses victimes pour dérober leurs appareils. Une fois son forfait accompli, l’ingénieux voleur revendait ses butins via sa page Facebook, une astuce qui lui a permis de disperser quatre des six ordinateurs volés.
Ses ébats sexuels filmés dans une chambre de l'UCAD
Mais l'affaire a rapidement pris des allures de scandale sexuel. Selon des sources concordantes de L’Observateur, les policiers du Point E, après avoir réussi à déverrouiller son téléphone, ont eu la surprise de découvrir une dizaine de vidéos à caractère pornographique. L’analyse des contenus révèle que l’étudiant s’y adonne à des ébats avec plusieurs jeunes femmes. L’exploitation minutieuse des images a permis d’établir que ces vidéos ont toutes été tournées dans une chambre de l’Ucad. Le visionnage des vidéos compromettantes a également révélé que certaines jeunes femmes ont été filmées à leur insu.
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Les rapports sexuels non protégés, les étudiantes filmées nues
C’est notamment le cas d’une jeune femme à qui Dièye avait fait comprendre que la luminosité était insuffisante et qu’ils devaient se déplacer vers un autre coin de la chambre, mieux éclairé. Visage découvert, elle s’est exécutée sans se douter qu’elle était filmée. Mais le plus grave dans cette affaire est qu’une part importante d’entre les femmes ont eu des rapports sexuels non protégés avec T. Dièye, alors qu’il existe des risques de maladies sexuellement transmissibles.
L'étudiant soumis à une consultation médicale pour voir s'il n’est porteur d’aucune maladie grave
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Compte tenu du nombre important de femmes impliquées, dont certaines ont eu des rapports non protégés, il est impératif de soumettre Tamsir Dièye à une consultation médicale pour vérifier qu’il n’est porteur d’aucune maladie grave. Le cas échéant, un suivi médical devra être organisé pour toutes les partenaires concernées, dont certaines sont identifiables sur les vidéos.