Le chef d'agence de WAVE de Joal, B. S. est cité au cœur d'un détournement de 50 millions FCFA. Le magot a été découvert lors d'un contrôle de routine effectué le 13 avril 2023 par la dame A. M. F., responsable de la liquidation de WAVE- Sénégal.
Un scandale financier secoue la fintech WAVE
Un scandale financier éclabousse la fintech WAVE.
Lire Aussi
Arrêté depuis avant-hier, le mis en cause a été déféré au parquet lundi dernier. Il a nié avoir détourné cet argent soutenant qu'il avait ce montant (50 millions FCFA) aux éléments de la société SAGAM, structure chargée de la collecte et du transport des fonds pour l'agence WAVE.
Mieux, il précise avoir reversé ce montant le 23 avril 2023 et avoir ordonné à son assistance, Mb. Ndiaye, d'envoyer le code de validation à la dame N. A. N., caissière de Sagam, chargée d'envoyée, de recevoir et de valider les codes via un téléphone de service et par lien électronique.
Toutefois, dans son récit, le mis en cause souffle n'avoir pas fait signer aux éléments de la SAGAM venus récupérer les 50 millions FCFA les documents administratifs attestant ledit versement. Comble du tout, il assure qu'il n'est pas en mesure d'identifier les agents de SAGAM à qui il a remis l'argent.
Mieux, le mis en cause dit ignorer l'heure à laquelle il a validé cette remise de fonds le 23 mars 2023, avant de parler d'erreur de sa part. Au terme de plusieurs mois d'enquête en interne entre WAVE et SAGAM, la gendarmerie de Joal a été saisie d'une plainte contre le chef d'agence incriminé.
Interpellé par les pandores, le chef de service du transport à SAGAM a confié que ses hommes ne sont pas venus faire la collecte à Joal le 23 mars 2023. Pour preuve, dit-il, les agents de WAVE lui avaient signalé une erreur de planning la veille, le 22 Mars 2023;
Il confie aux enquêteurs que la géolocalisation indique que leurs véhicules ne se sont pas déplacés à Joal le jour des faits. Le responsable des caméras de surveillance de WAVE révèle que c'est le 24 mars 2023 que le mis en cause lui a signalé un problème d'enregistrement de ses caméras de surveillance.
Malgré toutes charges compromettantes, le mis en cause persiste dans ses dénégations. Seulement, il n'est pas en mesure de fournir le moindre document administratif prouvant ses allégations.
Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:
Email: temoin@pulse.sn