« Il est question de constater de visu la situation et discuter avec les techniciens de dégager des solutions à soumettre aux autorités pour prendre des décisions », a justifié Dr Baba Dramé, directeur de la DEEC. Il souhaite des solutions durables et non des options qui ne sont pas viables. Pour lui, il ne faut pas de l’approximation.
La Direction de l’Environnement et des Etablissements classés du Ministère de l’Environnement et de la Transition Écologique a effectué une visite à Kafountine où l’avancée de la mer est un sujet de préoccupation.
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Il ajoute qu'il faut un suivi régulier et avoir en main toutes les données scientifiques pour un choix de l'option de protection côtière indiquée pour la protection des infrastructures à Kafountine. Aujourd’hui, la DEEC et ses collaborateurs vont soumettre des solutions visant à atténuer les conséquences de la montée des eaux dans cette partie du pays.
Parmi les options sur la table, il y a la régénération de la plage. Cette technique n’a pas apporté des résultats escomptés à Kafountine. Par conséquent d’autres solutions techniques doivent être envisagées selon le Dr Baba Dramé. Dans ce sens, des études ont déjà été réalisées dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, celles-ci vont être utilisées et complétées.
Le Maire de Kafountine, David Diatta a tiré un bilan satisfaisant dans sa commune où l’érosion côtière prend de l’ampleur. Après plusieurs sorties d'alerte sur la situation qui prévaut dans cette commune, le Maire David Diatta estime que cette descente sur le terrain du Directeur de l'Environnement et des Etablissements classés est très réconfortante pour la population et les autorités communales.
David Diatta voit à travers cette visite du Directeur de l'Environnement et des Etablissements Classés « un début de solutions ». « Nous pensons que des solutions vont être proposées pour sauver le quai de pêche de Kafountine et le tourisme », a fait savoir David Diatta. Lutter contre l’érosion côtière à Kafountine, c’est préserver des milliers d’emplois dans cette partie du Sénégal. C’est aussi préserver les activités économiques.