Dans un document de presse, Cheikh Diop et Cie exigent « la poursuite et la finalisation des négociations dans des conditions de forme respectueuses des pratiques syndicales ; l’arrêt immédiat des tentatives orchestrées par des encagoulés et des revanchards pour capitaliser sur un échec des négociations », lit-on sur la note. Mieux, il appelle à s’élever à la dimension des enjeux et à s’investir dans de brèves échéances à une sortie de crise et de rester dans la limite des dispositions réglementaires et de la recherche d’une application stricte des droits des travailleurs.
La grève de 72 heures décrétée par le Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal depuis le mercredi 21 avril, a engendré de nombreuses perturbations dans le secteur de l’hydrocarbure. Car, impactant l’activité économique avec des risques sur la stabilité sociale. Ainsi, le Sntpsgs/Fc suite à l’assurance donnée pour une reprise des négociations, à suspendre son mot d’ordre de grève et à appeler à une finalisation de la convention collective dans le sous-secteur des transports d’hydrocarbure, interpelle le Gouvernement.
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A en croire le Sntpsgs/Fc, le transport des hydrocarbures dans la chaîne de distribution nécessite d’être modernisé et rationalisé dans une convention collective entre partenaires sociaux. Par contre, le syndicat estime que « certaines forces occultes travaillent d’arrache-pied à instrumentaliser cette crise et en profitent pour régler d’anciens comptes ». De ce point de vue, les syndicats affiliés à la Cnts/Fc pensent que « le Ministre du Travail doit sortir de sa position passive ambiguë qui ne milite nullement en faveur d’un retour à l’équilibre semble plutôt aller dans le sens de la fragilisation de notre centrale syndicale, et cela pour des raisons soupçonnables. » a fait savoir Cheikh Diop, secrétaire général du syndicat.
Pour rappel, l’essentiel des revendications des travailleurs organisés au sein de la Cnts/Fc, tournent autour de l’arrêt de la violation systématique des libertés syndicales, l’exigence de la reprise des négociations avec le patronat et d’une contre-proposition sur les indemnités de logement et de décès, les primes de risque et de couchage et la retraite complémentaire.