Cette situation, selon eux, est d'autant plus désolante et grave qu'elle intervient en cette veille de fête de la Tabaski qui est très importante pour ces pères, mères et soutiens de familles.
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) est très en colère contre les patrons de presse. Migui Marame Ndiaye et Cie déclarent avoir constaté avec une très grande désolation l'attitude irrespectueuse des entreprises de presse à l'égard de leurs personnels.
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La CJRS trouve dommage que certaines entreprises de presse utilisent leur situation fiscale comme subterfuge pour se dérober à leurs obligations légales envers les journalistes et techniciens des médias. Selon la CJRS, il est temps que les autorités, au-delà de la fiscalité, insistent sur le nécessaire respect des droits des travailleurs.
Conformément aux dispositions pertinentes du droit OHADA, en particulier de l'acte uniforme portant Code des procédures collectives, quand une entreprise n'arrive plus à honorer ses obligations envers ses créanciers y compris les travailleurs, elle doit être soumise à une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation des biens.
La CJRS estime que l'État n'a pas le droit de laisser ce statu quo perdurer au détriment des travailleurs. Si l'objectif est vraiment de faire respecter la loi, il n'a qu'à aller jusqu'au bout de la logique, rappellent Migui Marame Ndiaye et Cie.