Une police qui tue, nous sommes tous en sursis ! [Opinion]

Plus personne n’est à l’abri dans ce pays. On tue partout. Les Sénégalais sont tous menacés, car les crimes s’opèrent dans tous les lieux, jusque dans les commissariats, les brigades et les prisons.

Police Sénégal

Le dernier en date est la mort de Cheikh Niass, émigré sénégalais en vacances à Dakar, décédé après sa garde à vue au poste de police de Wakhinane Nimzatt (banlieue dakaroise).

La vésanie policière ensemence chaque jour des instincts homicides avec une barbarie indigeste qui n’émeut pas seulement les citoyens mais traumatise toute une Nation.

La monstruosité meurtrière de la police, née da l’abominable coït de la démence et du sadisme, installe le Sénégal dans une sauvagerie désordonnée.

Ce n’est pas la première fois et certainement ce ne sera pas la dernière fois que des bavures meurtrières sont constatées dans les commissariats, les gendarmeries et les prisons du Sénégal.

Lors des garde-à-vue comme dans le déroulement des enquêtes, la pratique de la torture est régulière.

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Pourtant, les instruments juridiques nationaux et internationaux indiquent l’interdiction de la torture même dans les cas de graves. Mais au Sénégal, elle est considérée comme normale.

Pratiquement aucune norme ni règle n’est respectée dans les Commissariats de police, les Brigades de gendarmerie et les espaces carcéraux. Les droits-de-l’hommiste ont beau alerté et tiré sur la sonnette d’alarme. En vain !

Le juste est mis dans l’abîme, le droit est trahi et on donne le sceptre au crime, car les auteurs des bavures meurtrières sont souvent impunis.

Un simulacre de sanction pénale est souvent agité pour ensuite être rangée dans les tiroirs en attendant que le fautif bénéficie in fine d’un non-lieu !

L'arrogance est devenu le signe identitaire de policiers, de gendarmes et de pénitentiaires.

Le citoyen qui se rend dans un commissariat ou une gendarmerie pour une question de papiers administratifs est accueilli avec une violente arrogance et une abjecte condescendance qui heurte sa dignité.

Cette attitude est le signe prémonitoire des actes de tortures et des bavures que commettent ces gens dont le rôle est de protéger l’intégrité morale et physique de la personne et non la blesser ou de l’altérer.

Mais ils ne blessent pas seulement. Ils tuent sans aucune forme de procès !

Et la suite est un silo de déclarations et de décisions qui n’aboutissent à rien du tout.

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