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Emeutes sous Macky Sall : 65 plaintes déjà déposées par les victimes

La plupart des victimes ont déposé des plaintes auprès du parquet ou du Doyen des juges d'instruction, à Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis, Kolda et Sédhiou»
Violentes émeutes en Gambie
Violentes émeutes en Gambie

 Seydi Gassama, le directeur exécutif de Amnesty international section Sénégal révèle que 65 plaintes ont été déposées par les victimes des violences politiques entre 2021 et 2024. La plupart des victimes ont déposé des plaintes auprès du parquet ou du Doyen des juges d'instruction, à Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis, Kolda et Sédhiou avec l'aide des avocats commis par Amnesty International, la Raddho et la Lsdh. Ces avocats seront aux côtés des victimes et familles de victimes pendant les enquêtes qui vont suivre, renseigne Seydi Gassama repris par L'OBS.

Emeutes sous Macky Sall : 65 plaintes déjà déposées par les victimes

"Il n'y a aucune raison pour que les enquêtes n'aillent pas jusqu'au bout. La loi d'amnistie ne constitue plus un obstacle", a-t-il souligné. "Le Conseil Constitutionnel, dans sa décision rendue le 23 avril 2025, a clairement dit que les crimes qui relèvent du droit international : tortures, meurtres, etc., ne pouvaient être amnistiés, en vertu des engagements internationaux du pays. C'est en application de cette décision que le parquet a reçu de nouvelles plaintes et que le ministre de la Justice a pris cette initiative que nous saluons", a-t-il ajouté.

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Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/news/emeutes-sous-macky-sall-le-procureur-lance-lenquete-sur-les-80-morts-2025072806464709554

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Selon Gassama, Amnesty International et les organisations des droits humains ont documenté des cas présumés de torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants sur des personnes pendant les interpellations ou la détention. La plupart des personnes sont aussi décédées des suites d'un usage disproportionné ou inapproprié de la force, notamment des armes à feu par les forces de défense et de sécurité et par des personnes considérées comme des nervis. Les cas de Cheikh Wade, tué en live au Parcelles Assainies et celui de Pape Abdoulaye Touré sont emblématiques des graves violations des droits humains qui ont eu lieu pendant cette période.

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