Le tueur en série surnommé "Vampire du Kenya" arrêté

Le jeune homme, surnommé "vampire du Kenya" serait responsable d'au moins une dizaine de meurtres d'enfants.

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Un homme de 20 ans, présenté comme un « vampire », a été arrêté ce jeudi au Kenya. Il a avoué le meurtre d’une dizaine d’enfants, dont il suçait parfois le sang avant de les assassiner.

Masten Milimo Wanjala a été interpellé pour les meurtres de deux jeunes de 12 et 13 ans dont les corps ont été retrouvés à Nairobi, la capitale du pays.

Son arrestation a constitué une grande avancée pour la police, qui mène sur vaste enquête sur des disparitions d’enfants au Kenya. Ces dernières semaines, ce sont en moyenne deux enfants par jour qui se volatilisent dans le pays.

La justice a ordonné le placement en détention du suspect pendant trente jours, pour laisser le temps aux enquêteurs de poursuivre leurs recherches.

SON PREMIER MEURTRE REMONTE A CINQ ANS

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Wanjala a reconnu plusieurs meurtres d’enfants de 12 à 13 ans, qui s’étalent sur ces cinq dernières années suivant le même mode opératoire. Il a ainsi pour habitude de droguer ses victimes et de les vider de leur sang, ou parfois de les étrangler.

«Wanjala a massacré seul ses victimes de la manière la plus impitoyable, parfois en suçant le sang de leurs veines avant de les assassiner», a raconté la Direction des enquêtes criminelles du Kenya (DCI) sur les réseaux sociaux, qui le décrit comme «un vampire assoiffé de sang».

IL DECLARE AVOIR "PRIS BEAUCOUP DE PLAISIR"

«Dans un récit détaillé et éprouvant, le meurtrier-vampire a raconté des détails terribles sur la façon dont il a attiré ses victimes dans ses griffes avant d’arracher la vie de ces enfants innocents», a ajouté la DCI. Wanjala aurait même déclaré aux enquêteurs n’avoir aucun regret, et avoir au contraire pris beaucoup de plaisir à tuer ses victimes.

La police kenyane craint que le tueur en série ne soit responsable des disparitions de nombreux autres enfants dans le pays, dont les affaires n’ont pas encore été élucidées. Les cas d’enlèvements se sont multipliés ces derniers mois, notamment sur le chemin de l’école, semant la panique chez les familles.

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